Il y a quelques temps, j’ai écrit un billet parlant de mes lectures à venir. Le livre Vivre simplement* d’Elisabeth Simard faisait partie de ces lectures en attente. J’ai eu la chance de recevoir un certificat cadeau chez Les libraires au cours du weekend #metime organisé par Julie Philippon (Mamanbooh) et Tania Boucher (Ma voix, ta voie). J’ai donc utilisé cette opportunité pour me procurer ce livre tout récent. Le sous-titre était déjà en harmonie avec l’énergie du weekend, c’était donc naturel de le choisir.

Sortir du chaos moderne et s’offrir une vie plus douce

L’idée générale du livre est de simplifier son quotidien en adoptant des habitudes de vies plus douces, en tendant graduellement vers le minimalisme.

Sans préjugés

Je ne suis pas minimaliste du tout. En fait, je ne me reconnais pas dans la définition qu’on peut s’en faire. Ma maison est embourbée de jouets, les garde-robes qui débordent, les armoires qui ferment à peine et des tonnes de paniers de rangement s’empilent un peu partout. Je dois me rendre à l’évidence que j’ai beaucoup de travail à faire pour adopter un style de vie minimaliste.

Malgré tout, le discours d’Elisabeth Simard me rejoint vraiment beaucoup. Son livre est rempli de douceur et de bienveillance. C’est tout sauf un document extrémiste. Elle parle d’un cheminement plutôt que de pousser à revoir entièrement nos habitudes de consommation d’un coup. Le ton est agréable et positif, il encourage à poser un petit geste à la fois.

Lecture

Un processus

Elle présente ce qui l’a amenée à prendre un mode de vie minimaliste. Elle explique les gestes quelle fait aujourd’hui, dans son quotidien de maman, pour rester fidèle aux choix qu’elle a faits.

En lisant son livre, on ne sent aucun jugement envers les pensées qui divergent des siennes. Elle encourage plutôt à nous questionner et réfléchir sur les raisons qui nous poussent à faire ces choix au quotidien. Ça apaise la consommatrice en moi et ça me donne d’avantage de motivation à essayer des choses nouvelles.

Tout est dans l’approche et Elisabeth Simard l’a vraiment compris.

S’organiser

Le livre en tant que tel est divisé en 6 grandes parties où elle parle d’encombrement, de finances, de famille, de cuisine, de nettoyage et de prendre soin de soi. Dans chacune des sections, je me suis reconnue au moins un peu. Je comprends bien ce que je peux améliorer et elle a su me donner le goût d’en faire un peu plus.

Désencombrement et finances

Quand elle parle de désencombrer les aires de vie, je me reconnais totalement dans le modèle qu’elle ne veut pas suivre. Ma maison est très encombrée.

Ceci dit, plusieurs jouets et jeux que j’ai ont été choisis pour la stimulation de mes cocos. Chacun avait donc un objectif bien précis au moment de l’achat. Je pourrais toutefois faire un tri et éliminer plusieurs choses, je m’en rends compte. Ça fait partie des mes ambitions de « ménage du printemps » que je n’ai toujours pas terminé.

Vider pour mieux respirer

Pour les vêtements, j’ai déjà fait un tri dans le dernier mois. J’ai préparé plusieurs caisses de vêtements qui ne nous convenaient plus. Je les ai remises à l’organisme Le Support, comme j’en parlais dans mon billet sur le ménage. C’est ma façon à moi de donner au suivant. D’ailleurs, elle suggère, elle aussi, de privilégier les organismes qui font une réelle différence à ceux qui vendent les vêtements pour faire de gros profits.

Désencombrer massivement peut sembler comme jeter l’argent par les fenêtres, mais à prime abord, si les achats avaient été faits plus judicieusement, il y aurait eu des économies au départ. C’est tout à fait logique. Le but n’est pas de vider la maison des vieilles choses pour en faire entrer de nouvelles qui les remplaceront. C’est plutôt de faire de la place pour pouvoir respirer.

Elle explique bien toutes les raisons pour lesquelles le désencombrement est aussi important dans la quiétude de la maison et le calme des membres de la famille. Ça donne bien sûr envie d’essayer.

Vivre simplement

Habitudes alimentaires et prendre soin de soi

Deux choses importantes au sujet des habitudes alimentaires et qui ont résonné chez moi, sont la planification et le gaspillage. J’y mets de l’énergie. Je pourrais certainement faire mieux en diminuant encore plus les aliments transformés et en achetant d’avantage en vrac. Mais à la base, l’idée est de cuisiner de façon plus réfléchie, en choisissant des aliments sains, en évitant de trop acheter et en planifiant de façon à éviter le plus possible le gaspillage alimentaire.

Ce sont des choses simples qui permettent de sauver du temps, des sous et de l’énergie. J’en avais un peu parlé ici. Pour moi, la planification est d’autant plus importante que je suis souvent solo avec les enfants. Je dois donc m’assurer de toujours avoir quelque chose de prêt au réfrigérateur pour que le temps de préparation des repas soit réduit au minimum quand les enfants sont à la maison.

Il y a aussi moyen de réduire son emprunte écologique en utilisant les retailles d’aliments pour faire des bouillons et en compostant ce qui est possible de composter. Nous avons la chance de vivre dans une communauté qui encourage le compostage. La ville nous a donc donné un composteur qu’on utilise pour nos déchets végétaux, marc de café et quelques autres déchets qui se dégradent rapidement. Nous avons aussi pu acheter des barils de pluie à moindre coût auprès de notre municipalité. Nous produisons donc notre propre engrais pour notre jardin et nous utilisons l’eau de pluie pour l’arroser.

Prendre soin de soi

Elisabeth Simard parle aussi de l’importance de prendre soin de soi. Je pense que cet extrait décrit parfaitement l’essence de son message:

Je me fais le devoir de m’écouter, d’être bienveillante envers moi, de tenir compte de mes besoins et de mes émotions. J’essaie de m’offrir la chance de réfléchir en toute franchise à ce que nous faisons de bien et à nos défis.

Se donner la chance de s’améliorer, d’apprendre et de grandir, c’est un grand défi.

C’est l’aventure de toute une vie.

Je me reconnais beaucoup dans ce propos et dans l’importance qu’elle accorde à la gratitude au quotidien. Mais aussi dans l’importance de s’aimer assez pour être doux envers soi-même, surtout quand on devient parent. L’importance de se respecter et d’être à l’écoute de nos propres besoins est d’autant plus important qu’on a souvent tendance à s’oublier quand on devient parent. C’est facile de se mettre beaucoup trop de poids sur les épaules. Ceci contribue à une fatigue et un stress qui nous nuit au quotidien. Soyez doux avec vous!

aquarelle

En conclusion

Le livre Vivre simplement vaut vraiment la peine d’être lu. C’est un livre à déguster. À lire et à relire pour s’imprégner de toute la douceur et la bienveillance qu’on y trouve. Même les gens qui ne sont pas du tout dans la « vibe » minimaliste peuvent y trouver leur compte. Si ce n’est que pour s’appercevoir qu’ils ont peut-être déjà entamé le processus sans s’en rendre vraiment compte.

Pour suivre Elisabeth Simard sur les réseaux sociaux, vous la trouverez sur Instagram, Facebook et Youtube, où elle présente des trucs, des idées et des tranches de son quotidien, en harmonie avec son mode de vie.

*Ce lien est un lien d’affiliation avec LesLibraires.ca, un regroupement de librairies indépendantes du Québec. En utilisant ce lien pour acheter le livre en question, vous contribuez à encourager des librairies indépendantes, mais je reçois également 4% des ventes faites de cette façon.