Anxiété et stress, sont très souvent confondus. Me grounder m’aide avec mon anxiété. Mais essentiellement, c’est un outil qui aide à diminuer le stress et quand il est moins présent, l’anxiété est plus facile à gérer. J’ai donc décidé d’adresser ces techniques comme outils de diminution du stress, même si par ricochet, ça améliore ma paix d’esprit.
Alors que le stress est assez commun, l’anxiété ne l’est pas. Le stress est une réaction naturelle à un événement ou une situation qui survient. Alors que l’anxiété est plutôt réaction à un événement qui va se produire. Le stress se présente au moment de l’événement et se dissipe rapidement, alors que l’anxiété peut s’étirer sur une longue durée avant et après l’événement appréhendé. J’avais abordé cette comparaison dans un billet.
Il existe des milliers de façons de son grounder, j’en ai choisi 6 que j’affectionne particulièrement et qui marchent pour moi. À toi d’explorer et de trouver celles qui te conviennent le mieux. Pas besoin d’avoir 12 techniques quand tu en as une qui fonctionne.
Pourquoi se grounder?
Avant de répondre à ça, je voudrais commencer par une brève description de ce que ça signifie « se grounder ».
En fait, on retrouve « ground » dans le mot et tout le sens est là. Lorsqu’on se grounde, on se connecte à la Terre. C’est pour ça que certaines personnes vont aussi utiliser l’expression « earthing ».
Ce qu’on cherche à faire en utilisant cette pratique, c’est de se connecter à l’énergie de la Terre. Sa faible énergie électrique passe à travers notre corps et nous unis à elle. Ce faisant, on vit entièrement dans le moment présent pour apprécier pleinement ce lien qui se crée. Plusieurs autres bénéfices sont aussi listés, mais, pour moi, l’intérêt du grounding est surtout le fait de m’ancrer dans le présent.
La meilleure place pour pratiquer le grounding est donc à l’extérieur, où le contact à la terre est plus direct, mais il est aussi possible de le faire à l’intérieur.
Personnellement, je suis adepte d’une pratique plutôt large quand on parle de grounding, mais l’essence est la même. C’est-à-dire d’utiliser des méthodes qui ramènent à la source, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Mes techniques favorites
Marcher pieds nus
De loin ma technique préférée. J’aime ressentir le sol sous mes pieds. Tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. En marchant pieds nus, la connexion à la terre est très directe. J’arrive à ressentir le chaud, le froid, les différentes textures. Je trouve que c’est très relaxant, tant que je le fasse en pleine conscience, c’est-à-dire en portant toute mon attention sur l’effet du sol sur la surface de mes pieds.
Le « tree hugging »
J’ai un immense frêne dans ma cour. Un arbre majestueux de plusieurs centaines d’années. Il est grand, fort et d’un diamètre impressionnant. Je vais lui faire une étreinte à l’occasion. Je ressens la pression de son tronc sur mon sternum, dans la zone du chakra du cœur. Pour moi, ça a un effet extrêmement apaisant. Au printemps, à l’été et à l’automne, je vais m’adosser à lui pour écrire, lire ou pratiquer de petits rituels avec des pierres et des oracles. Je ressens une connexion très forte et je sens bien l’énergie qui le parcours quand je prends le temps de me concentrer.
Huiles essentielles/la nature
Quand c’est possible, je diffuse des huiles essentielles dans la maison ou j’en ajoute à mon bracelet diffuseurs. Ces odeurs tirées de fruits et de plantes m’aident à connecter avec la nature, même quand je suis à l’intérieur. L’effet est moins puissant que de me connecter directement avec la terre, mais c’est une pratique qui me fait énormément de bien aussi.
Depuis quelques années, j’ai découvert les huiles essentielles de Michael Zayat. Ce sont mes préférées. Elles sont créées par une petite entreprise québécoise et elles sont parfaitement pures. Dans sa ligne, il y a certaines synergies qui me parlent particulièrement. Harmonie est l’une d’elles. Je l’utilise à l’occasion dans mon bain.
Une autre façon de percevoir l’environnement sous toutes ses odeurs, c’est en allant marcher. Que ce soit en forêt, sur le bord de l’eau ou dans un jardin fleuri, le fait de prendre le temps de s’imprégner des odeurs a un effet fantastique sur notre connexion à la terre.
Le bain/l’eau
Toutes les sources d’eau sont remplies d’une belle énergie. Les rivières, les lacs, les cascades, l’océan. L’eau qui remue, l’eau qui porte, l’eau qui apaise.
Dans mon contexte, le bain est ce qui me rapproche le plus de l’eau en nature. J’y ajoute des sels, des huiles essentielles et je me laisse envelopper.
La pression que l’eau exerce sur le corps ajoute quelque chose d’encore plus magique à cette façon de se grounder.
Les pierres
J’affectionne de plus en plus les pierres et leur énergie. Leur poids, leur fraicheur, leurs couleurs, elles émanent quelque chose de beau. Selon mon humeur, selon mon niveau d’énergie, je suis attirée par différentes pierres, c’est d’ailleurs pour ça que ma collection grandit.
J’ai une pierre de paume notamment. Bien lisse et arrondie. Je la prends dans ma main pour me calmer. En la touchant, je ressens déjà une connexion.
Techniquement, en prenant un objet, quel qu’il soit, on peut également se grounder. Il s’agit de prendre le temps de bien sentir l’objet dans sa main. En pleine conscience, le sentir, le palper, le sous-peser, prendre le temps de bien s’imprégner de sa couleur, de son odeur, de sa texture, de sa chaleur, etc.
Mais, moi, je préfère les pierres, qui me ramènent davantage à la terre.
La méditation/La pleine conscience
Cette pratique peut se faire partout. Mes lieux préférés : un petit coin de ma chambre et la forêt.
J’aime marcher en pleine conscience en forêt. Je prends le temps de sentir les odeurs, observer les couleurs, ressentir l’humidité. Malheureusement, je ne peux plus faire comme quand j’étais jeune dans le boisé derrière la maison familiale et marcher pieds nus sur le sol frais. Les boisés près de chez moi sont trop fréquentés, j’aurais trop peur de mettre le pieds sur un bout de verre oublié. Mais dans un lieu isolé, ce serait certainement une pratique que j’apprécierais.
Quand je suis à la maison, je m’isole des bruits environnant en écoutant de la musique pendant ma méditation, ou en écoutant des méditations guidées. Les airs méditatifs que j’apprécie le plus sont des mantras chantés. Certains mantras kundalini ou les mantras des chakras : Lam, Vam, Ram, Yam, Ham, Om.
J’aime varier les chants que j’écoute pour me grounder, c’est pour ça que j’utilise maintenant Spotify. Je me suis créé des listes de lecture selon ce dont j’avais besoin comme énergie. J’ai d’ailleurs créé une liste de lecture spécifiquement pour Atypiquement Parfaite. Ce sera une liste qui changera au gré du temps. Toujours dans l’optique du grounding et de la méditation, mais les énergies pourront y changer.
J’ai déjà partagé des informations sur la méditation dans certains billets :
- Méditation: 4 mythes à écarter avant de débuter
- Conscience de soi et pleine conscience: S’ancrer dans le présent
Voilà.
Il existe beaucoup d’autres façons de se grounder, mais j’ai décidé d’arrêter ici.
J’ai trouvé un billet assez complet en anglais sur une variété de moyens très simples pour intégrer le grounding dans le quotidien. C’est par ici.
Comme je le mentionnais plus tôt, chacun peut y aller de façon à se sentir confortable pour se connecter à l’énergie de la Terre.
Quelles sont tes techniques favorites pour te grounder? Pourquoi?
Juste une simple remarque… tu débutes ton article en disant que les gens confondent souvent stress et anxiété, mais tu n’expliques pas la différence entre les deux… il serait intéressant que tu en fasses la distinction en introduction … pour aider ton lecteur.
Merci, je veillerai à rediriger le lecteur vers un billet où j’en parle justement.
Le grounding te parle? Quelle comment te groundes-tu au quotidien?